Arrivée de Darla Hopring

Depuis maintenant plusieurs lunes Darla marchait dans la direction d'un village qu'on lui avait indiqué. Elle ne pensait pas en sortant de son bunker que des survivants avaient put depuis tout ce temps survivre, et encore moins s'organiser en communauté.

Elle avait croisé quelques détraqués en route et elle était pressée de retrouver un petit bout de civilisation. Elle avait longé un fleuve sans voir la moindre trace de ce qu'elle avait put voir avant de rentrer dans son bunker quatre ans aupparavent, puis traversé un marais puant remplis de moustiques. Elle arriva à Hivernage un soir d'été chaud et humide, les marais se trouvant non loin de ce village de survivants.

Elle passa près d'un panneau portant le nom de la ville, et comme pour se donner du courage elle chantonna une chanson qu'elle avait apprise dans son bunker.



Fils du travail obscur, farouche,
Debout à la face du ciel !
Viens que ton coeur et que ta bouche
Proclament ton droit immortel.
Plus de parias, plus d'ilotes,
Regarde l'avenir prochain
Plus de tyrans, plus de despotes,
Devant le peuple souverain.


Le drapeau de l'Internationale
Sur l'univers est déployé
C'est la révolution sociale,
c'est la révolution sociale,
Par le travail et la fraternité.
C'est la révolution sociale,
c'est la révolution sociale,
Par le travail et la fraternité.


Que veut dire ce mot : Patrie
Que veut dire ce mot : soldat,
La guerre n'est qu'une infamie,
La gloire un grand assassinat.
Avec l'enclume et la charrue
II faut combattre désormais :
Que l'univers entier se rue
Sous la bannière du progrès.

Le travail, c'est la loi commune,
Le devoir : aimer son prochain.
Que la misère ou la fortune
N'arment plus le bras d'un caïn !
Le hasard fait le prolétaire,
La richesse est un bien d'en-haut
Il faut citoyen sur la terre,
L'égalité pour seul niveau.

Religion, divine flamme,
Des mondes sublime flambeau,
Partout c'est l'ignorance infâme
Qui s'abrite sous ton drapeau ;
Tes ministres qu'on doit maudire,
Peuvent dérober la clarté,
Les peuples apprendront à lire
Au livre de la liberté.

Rois vous élevez des frontières
Séparant peuples et pays,
Et de tous les peuples, des frères,
Vous avez fait des ennemis ;
Ce n'est plus la bête de somme
Des tyrans subissant des lois
Le peuple avec les DROITS DE L'HOMME
Va briser le sceptre des rois.

Laboureur, paysan, la terre
C'est ton outillage, ton pain ;
L'ouvrier des villes ton frère
Ne demande pas d'autre bien.
Le travail ne veut plus d'entrave
Plus de veau d'or, plus d'exploiteur,
Le Capital n'est qu'un esclave
Le vrai roi, c'est le travailleur.

Elle arriva en bas d'une échelle ou un petit monsieur polygamme du nom de Distortion lui demanda de se presenter avant de monter.

Bonjour à tous, je me presente, je suis Hopring, Hopring Darla, mais vous pouvez m'appeler Darla... J'ai cru comprendre qu'il y avais pas mal de gens de passage ici, des "nomades", si vous le voulez bien je suis pret à rester un long moment ici, je n'ai aucunement l'intention de partir voyager loin au dela de l'horizon, je ne suis pas aillée pour la route mais lputot pour aider à reconstruire ce que nous avons perdu...

Alors les enfants des arbres, est ce que je correspond à ce que vous cherchez, est ce que je vais pouvoir monter sans avoir à payer de mon corps?

[hrp: J'ai bien regarder dans la fiche perso, je ne suis pas malade, mais si il faut vraiment envoyer un print screen alors je le ferais]

* Le soit disant polygame était le plus proche à ce moment là. Il s'approcha de la demoiselle, très près, la regarda sous presque tous les angles. *

C'est pas ce qu'on cherche en ce moment....mais tes talents pourront nous servir ! En attendant, si tu veux une visite, demandes nous. Et si tu veux de nouvelles fringues aussi...

La jeune femme regarda le type qui était venu l'acceuilir. Il la scrutait sans gène et elle décida d'en faire de meme. Elle regarda l'homme en face d'elle qui avait un air un peut trop certains pour elle.

Et toi mon mignon tu t'es vu dans ton jean pré crash tout serré? On croirait presque un techno... techto... C'est quoi déjà... Aaaa oui, un tektonik!!! Tu sais ces tapettes qui dansaient en jettans leurs bras dans tous les sens.

Donc pour les fringues non merci, je suis pas encore chaude pour participer à la Gay Pride hihi!

Donc je correspond pas à ce que la ville recherche comme travailleur, personne cherche de matoseurs ici, ou alors de gens capable d'accompagner les bucherons, ou ceux qui partent en capture de monture?

Donc si j'ai rien à faire ici... Je ne sais pas si je vais rester longtemps à crever à petit feux, dans le cas contraire je peux rester ici à vie, je n'aime pas ce foutu sable dehors, qui vient se loger dans ma culotte, ça gratte, il faut chaud, il n'y a que des trizomique d'irradié du cerveau dehors.

J'ai vu pas mal de monde sans groupe de travail en ville, si vous trouvez quelques matosseurs je peux m'en occuper.

* Disto était encore de bonne humeur. Il venait de rentrer en ville et il devait en profiter un peu avant qu'il soit trop occupé.
Il écoutait la jeune femme, amusé par sa répartie. Pour une fois qu'un des habitants d'Hivernage disait haut et fort ce qui ne lui plaisait pas ! *

Allé calme toi petite ! Tes fringues je les trouves cool au contraire ! J'voulais les faire porter à une autres c'tout...tu m'as l'air un peu coincé du bulbe, c'est pour cacher que t'es une coquine ?
T'en fais pas, on va te trouver du boulot c'est sûr. On a toujours besoin de bucheron ou des conneries comme ça !

Mamie rejoigna la passerelle d’entrée, attirée par les cris. En écoutant la répartie de la jeune femme, mamie en pleura de rire. Lorsque l’échelle descendit , elle cria a son tour :

« Monte va ! Ne t’inquiète pas il y aura du travail pour toi ! Bienvenue à Hivernage et ne te soucis pas des états d’âmes ou les réflexions des hommes d’ici ! Ils ont les hormones qui travaillent dans le ciboulot parfois ! »

Puis se tourna vers « le tektonik » ^^

« Elle me plait bien moi cette petite ! Elle a de l’esprit et de la répartie ! Je suis sure qu’elle sera utile ici ! »

La jeune femme écouta Distortion, puis se recoiffa comme genée.

Moi, coincée? Mais pas du tout... Euuuuh, juste un peut chamboulé de mon voyage, et euuuh, ravie de trouver des survivants surtout, mais je n'ai pas envie qu'on me prenne pour une conne, certains ont essayé dans le bunker, mais leurs couilles plate peuvent temoigner que je ne me laisse pas faire.

Merci en tout cas de l' acceuil, j'essayerais de ne ne pas te décevoir, ni les autres d'ailleur.

C'est à ce moment qu'intervint un vieux détritus qui aurait put connaitre tous les gens présent sur son arbre généalogique jusqu'au crétacé... L'échelle vint s'enfoncer dans le sol juste devant ses pieds. Elle fit un léger bond en arrière pour eviter de se faire broyer un orteil, puis entreprit l'ascension de cette grande échelle qui l'amena jusqu'à la vieille femme.

Enchantée Mamy, moi c'est Darla, ravie de t'avoir fait rire, toi au moins tu as la classe dans ton vieux chandail de musé!



Elle resta un instant pensive devant cette ravissante vieille dame, son odeur lui rappelais celle de sa grand mère. L'instant d'après elle se ressaisit, une ravissante jeune femme venait de faire irruption, apparemment elle était la depuis le début puisque elle avait entendu les remarques qu'elle venait de faire à Distortion. Une fois qu'elle eut finis, Darla entra en scène.

Je vois qu'un très bon acceuil est reservé aux étrangers par chez vous, moi c'est Darla, Darla Hopring.

Je vais finir par croire que mon accoutrement pose problème! J'ai dans mes affaires un change ou deux, heureusement que je suis sortis de mon bunker en emportant le minimum... Dis moi Rr... Ravelle oui c'est ça, dis moi Ravelle, est ce que tu pourrais me faire visiter ce lieux? Je viens d'arriver et je ne connais presque personne à part la mamy ici, Distortion, et un certain Fricky que je ne connais que sur les ondes.

Pendant la visite je pourrais peut etre te trouver des fringues plus... Couvrante que celles que tu portes, car on voit vraiment tout à travers...

Pendant que Ravelle lui donne les points important à savoir sur elle et sur la ville, Darla penche la tete sur le coté et continue d'écouter tout en repensant au confort de son bunker qui commençait à sérieusement lui manquer.

Merci Ravelle toutes ces infos vont m'etre utile, enfin je l' espère.

Il ne me reste plus qu'à trouver une équipe de travail, j'imagine que l'on doit bien fournir un effort pour bénéficier de plusieurs repas par jour et d'un petit coin à l'abri des intempéries dans les arbres.

* Disto était repassé par le hutte où pas mal de gens dormaient. Il revint alors vers Darla, qui soit dit en passant était un joli prénom pensa Distorsion. *

C'est tout à fait ça Darla...tu dois travailler pour qu'on te garde. Ici, les fainéants sont mis à la porte ! Mais je sais que tu n'en aies pas une, n'est-ce pas ?

Le mot fénéant la fit bien rire, c'est comme cela qu'elle appelais tous les gens sous son commandement dans l'équipe de maintenance de son bunker.

Moi une fainéante? Hihi, je ne serais pas en vie si j'en étais une, les mollusque ne faisaient pas long feux dans mon bunker, ils étaient mis à la porte avec leur famille, ne rien faire pour la communauté... C'est comme du sabotage, et le sabotage est punis d'exclusion, u meme de mort dans ma vision des choses, donc non, je ne passerais pas mes matinées à dormir, mes après midi à boire de l'alcool de pomme de terre, et mes soirées à divaguer autour du feux. Non, tout cela je le ferais en dehors du temps de travail.

Elle se tenait droit comme un i, le visage relevé comme on lui avait appris pour se presenter du mieux possible devant les autres. Elle esquissa un sourire avant de se ressaisir et de garder son air serieux, ce n'était pas le moment pour qu'on la prenne pour une faible ou un individus inutile pour la ville.

Hey bien ! On devrait t'engager pour taper sur les doigts des boulets toi !! Tu m'as l'air d'être une chic fille, j'aurais plaisir à écouter les histoires de ton bunker !

Les histoires de mon bunker... Pas de problèmes, j'en ai pleins, j'y ai passé quatre années à survivre comme j'ai pu.

Et toi alors, c'est quoi ton histoire, ça fait longtemps que tu es à Hivernage? De ce que j'ai entendu dans la radio ça n'a pas l'air d'etre l'une des plus grandes villes du coin. Mais en tout cas merci de l'acceuil.

Sentant le regard de Ravelle se faire plus tenace Darla détourna le siens pour regarder au dessus de son épaule. Il est toujours plus facile de garder le controle de nos émotions lorsque l'on ne se sent pas sondé de l'intérieur par une étrangère.

He bien non, je ne suis pas du genre à me laisser aller. Par contre pour la raison qui fait que je suis sortie, he bien pour dire vrai je ne la connais pas, un matin d' il y a quelques semaines des hommes en uniforme sont venu dans ma chambrée, ils m'ont trainé par les cheuveux jusqu'au chef de mon bunker, puis il m'a longuement regardé et à signer au bas d'un registre puis ils m'ont conduit jusqu'au sas de sortie.

Ensuite j'ai marché quelque jours dans le désert avant de tomber sur une bonne ame qui m'a indiqué le chemin d'Hivernage et qui m'a donné une carte et la frequence de la ville. C'est comme ça que j'ai contacté Fricky et que je lui ai signalé que sur la rivière se trouvait un petit ilot avec une sorte de dépot dessus. J'y serais bien allé moi meme mais le courant était trop fort, j'ai du marcher un bon moment vers le nord avant de passer dans d'immondes marais et de me retrouver ici, à Hivernage.

Et toi Ravelle, tu viens d'ou?

Ravelle écoutait Darla avec attention. Chacune de ses paroles était sondée et mesurée avec le plus grand soin, comme elle l'avait fait avec les différentes personnes qui avaient croisé sa route jusque là.

Perplexe devant l'absence de raison quand à l'expulsion de la jeune femme elle se décida tout de même à répondre à son interrogation... Jusque là, personne ne lui avait posé cette question et cela la replongea dans de lointains souvenirs...

Mon passé...

**sourire**

Et bien comme tu t'en doutes moi aussi j'ai vécu dans un boomker.... Mes parents étaient deux stupides musiciens se fichant de tout ce qui pouvait les entourer. Ma cage était relativement dorée par rapport à beaucoup d'autres mais crois moi elle n'avait rien d'enviable...

Depuis toute petite on m'a forcée à jouer de la musique... Des airs d'un autre âge que je détestais. A coup de milliers d'heures de travail forcé, je devenue une bête de cirque. Même dans le boomker... Vers mes 17 ans mes parents ont acheté leur tranquillité et leur confort en me donnant au dirigeant. Je devais jouer pour lui et...
Enfin bref...

De temps à autre il organisait des concerts pour exposer le trophée que j'étais... Mais un jour je me suis enfuie... J'ai faussé compagnie à tout ce petit monde. Pendant plusieurs mois j'ai vécu cachée dans les bas-fonds du boomker. J'y ai rencontré des amis...

Tu sais comment vivent les rats dans les boomker? J'en étais devenue un et je suis tombée malade. L'un de mes amis est parti trouver mes parents pour tenter de me soigner.

**Le regard de la jeune femme s'emplît de haine**

Ils l'ont livré... La suite n'est pas bien compliquée! Il a été tué par mon cher protecteur. Je ne sais pas comment j'ai fait mais j'ai réussi à guérir sans doute poussée par la vengeance... J'ai retrouvé mes parents et je les ai tués...

**Les poings serrés Ravelle laisse un court silence**

Je t'épargne les détails mais j'ai été retrouvée et grâce à mes « services » **rire ironique** j'ai été condamnée à l'exile.

Le désert m'a ouvert ses bras. Je n'avais sur moi que ce que je porte et la robe que je devais porter pour mon dernier concert bouchonnée dans un sac...

Là j'ai rapidement rencontré Slee... Enfin les Marchands de Sable. Ils n'étaient que deux à cette époque. Nous avons survécu ensemble et au fils du temps je me suis imposée dans le groupe. Nous avons sauvé Mouche une gamine réduite à l'esclavage et par la suite on a recruté Melkavia... Le temps à passé et les choses se sont dégradées... Il y a quelques lunes j'ai quitté les Marchands de Sable. Suite à mon départ le groupe à explosé. J'étais déterminée à en finir avec la vie mais Distorsion m'en a empêchée...

Ta curiosité est-elle satisfaite?

J'ai retrouvé mes parents et je les ai tués...

J'ai retrouvé mes parents et je les ai tués...

J'ai retrouvé mes parents et je les ai tués...

La phrase résonnait dans sa tete. Elle avait en face d'elle un monstre, soudain elle fut pris de vertige, une montée de sueurs lui fit perdre l'équilibre et elle se laissa aller le temps de tituber quelques secondes. Une main sur la hanche, elle releva la tete et sourit à son interlocutrice. Il fallait gagner du temps, certains autour d'elle semblait aussi avoir tué dans leur vie, elle venait de tomber chez les fou, elle en était sur, mais il fallait qu'elle vive, une idée lui vint, raconter une histoire presque aussi sordide...

Elle n'avait rien suivit de ce qu'avait dit Ravelle après l'anecdote sur ses parents mais sa dernière phrase la réveilla et elle se lança.

Si ma curiosité est satisfaite?

HA HA HA Rire forcé

Bien sur que oui... Fais moi penser à ne plus jamais demander aux gens leurs histoires.

He bien moi j'ai tué un cheval!

La phrase était sortie toute seule, et Darla venait de comprendre que c'était hors sujet, elle tenta maladroitement de se rattraper.

Oui, enfin, c'est parce qu'il avait tué un enfant dans un club équestre, j'ai du le saigner, et euuuuuuuh, enfin ... Il est mort et je l'ai fait toute seule, oui moi, Darla, tout ça pour dire que euuuuuh, enfin, tu n'es pas la seule à avoir tué...

Puis se tournant vers les autres personnes autour d'elle elle s'écria sur un ton plus assuré.

PAS VRAI QU'ON EN A BUTE TOUT UN TAS DE SALOPERIE DE euuuuh CONNARD DE MERDE?????

* Disto continuait d'écouter les deux femmes d'une oreille plus ou moins attentive. Il releva un sourcil lorsque Rav' commençait à raconter son passé. Il était rude et difficile à raconter se dit-il. Puis Darla pris la parole et Disto sentit tout de suite le manque de naturel dans ses paroles. Il se tourna vers elle, un air perplexe. Elle avait l'air d'en faire un peu trop. Soit elle cachait quelque chose, soit elle voulait prouver quelque chose.
Disto s'approcha d'elle et posa sa main sur son épaule. Il regardait Ravelle pendant qu'elle parlait encore à Darla. Elle avait bien l'intention d'enfoncer le clou mais Disto était plus mitigé, il ne voulait pas effrayer la pauvre Darla. *

hm...oui ya toujours des cadavres à dépecer effectivement...mais pas dans les environs proches en tout cas.

* se tournant vers Darla, toujours la main sur son épaule. *

Tu sais, tu n'es pas obligé d'avoir tué pour être ici....au contraire ! Beaucoup ici ont tué par nécessité et non par plaisir.

* Reprenant avec un grand sourire *

Mais si vraiment tu veux dépecer des cadavres, ya pas de soucis, je vais voir si on en a en réserve

Buvant les paroles de ses deux interlocuteurs, Darla comprit qu'elle ne serait pas en danger auprès d'eux, il était temps de s'impliquer plus avant.

Elle réajusta sa robe, se retroussa les manches puis sourit à Ravelle.

Très bien, la citerne c'est par ou. J'ai hate de me décrasser, d'enlever tout ce sable. Ensuite je pourrais me lacher les cheveux hihi!

Merci Distortion, pour la découpe de cadavre, je veux bien du moment que c'est utile pour tous le monde. Il me faudra du matos, euh, un scalpel par exemple. Parce que dans le désert, je dois bien l'avouer et cela m'attriste, j'ai du dépecer quelqu'un pour manger... Dis moi Distortion, tu sais si en ville il existe une petite arme de défense comme une lance en bois que je pourrais emprunter?